LA SHW - LES SORTIES

Centrale hydroélectrique d'Argancy
Vendredi 15 septembre 2017



A notre arrivée, nous avons été accueillis par notre guide qui nous a conduits dans une salle en sous-sol de la centrale utilisée pour la réception des visiteurs et, à l'aide de projections notre guide nous a présenté l'historique de la centrale d'Argancy.

Du Moulin des Thermes à la centrale d'Argancy
Dès 1884, la ville de Metz vote des crédits pour l'installation de huit lampes à arc place de la Comédie, place d'Armes et dans la salle du théâtre.
L'électricité est ainsi apparue à Metz en 1887 et elle était déjà produite grâce à l'énergie de l'eau.
Ce réseau précurseur sera alimenté par les deux turbines hydrauliques du Moulin des Thermes.
Mais il faudra attendre la construction du barrage d'Argancy pour qu'une centrale hydroélectrique de puissance supérieure soit aménagées.

La centrale d'Argancy : deux années de chantier
Pour construire l'une des toutes premières centrales hydroélectriques à basse chute, les ingénieurs vont devoir déployer des solutions innovantes. Après des études poussées et vérifiées grâce à la réalisation d'une maquette fonctionnelle de la centrale, les pelles à vapeur entrent en action le 1er octobre 1931.
Pour le terrassement, le volume total de béton utilisé va dépasser les 16 500 M3. Afin de réduire au maximum les frottements de l'eau dans les chambres aval, la face des coffrages en bois en contact avec le béton sera peinte à l'huile pour obtenir une surface remarquablement lisse.
Le 1er août 1933, la centrale hydroélectrique d'Argancy est mise en eau. Dotée d'une capacité de production maximale annuelle de 16 millions de kilowattheures, elle débite pour la première fois de l'électricité sur le réseau le 23 août 1933.

La salle des machines
Trois groupes verticaux, vitesse de rotation : 75 trs/minute, tension fournie : 5 500 V, puissance : 1, 7 MVA, hauteur maximale de la chute d'eau : 3,80 m.

En orange, les biellettes de commande des directrices qui régulent le débit d'eau vers la turbine. Ces biellettes sont manœuvrées automatiquement par le vérin hydraulique que l'on aperçoit devant la premier groupe et en gros plan ci-dessous.

Après 45 années de fonctionnement, la centrale a été rénovée et automatisée en 1978. Depuis, les systèmes de commande sont raccordés au Poste de Commande Centralisé Electrique, aujourd'hui place du Pontiffroy. Cette innovation permet notamment de contrôler le fonctionnement de la centrale à distance.

La visite s'est poursuivie à l'extérieur.

Le groupe devant le bassin d'amenée deau.
Le guide devant l'une des vannes de garde amont d'un poids de 28 tonnes.

Une vue sur les trois vannes de garde.

Le bassin d'amené d'eau.
On aperçoit les déviateurs qui permettent de diriger un flux d'eau égal vers les trois turbines.

Le dégrilleur.
Les grilles retiennent les détritus qui risqueraient d'endommager les distributeurs ainsi que les turbines. Pour éviter le colmatage complet des grilles, celles-ci sont raclées avec le dégrilleur.

Une vue sur le barrage.

La sortie d'eau des groupes.
Seul le premier groupe était en fonction, on remarque le peu de remous.

La visite touche à sa fin.
On remarque le casque de scaphandrier, les chaussures et surtout la pompe à air.
A l'époque, les chambres amont et aval restaient sous eau pour le nettoyage.

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