LA SHW - LES SORTIES

Dimanche 28 septembre 2014


Wingen-sur-Moder : Le musée Lalique

Ouvert en juillet 2011 à l'initiative des collectivités territoriales, le musée Lalique est unique en Europe. Situé dans le village où René Lalique a implanté une manufacture en 1921, il rend hommage à ce créateur de génie mais également à ses successeurs, ainsi qu'aux femmes et aux hommes qui perpétuent aujourd'hui encore les savoir-faire verriers.
Des collections exceptionnelles sont présentées de façon permanente : plus de 650 pièces exposées pour embrasser les différents aspects de la création Lalique : dessins, bijoux, œuvres en verre et en cristal.
Considéré comme l'inventeur du bijou moderne par Émile Gallé, René Lalique a su vivre avec son temps et toujours innover : techniquement, en déposant des brevets, mais aussi artistiquement au travers de l'Art nouveau et de l'Art Déco.
La tradition et l'innovation se retrouvent également dans l'architecture du musée : aménagé par l'agence Wilmotte sur l'ancien site verrier du Hochberg entre grès et parois de verre, il s'intègre parfaitement dans le paysage du Parc naturel régional des Vosges du Nord.




 

La visite



René LALIQUE (1860 - 1945 )






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Graufthal : Habitats troglodytes

En 1899, l’archéologue R. Forrer, rejoint par Charles Spindler, entreprend de faire des fouilles sur le site des maisons des rochers. Sa conclusion est que ces grottes ont été aménagées au Moyen-Age en entrepôts ou greniers par la mise en place de poteaux de clôture dont il subsiste encore les trous dans la roche. Par la suite, vers le 17ème siècle, quelques unes de ces constructions en bois sont utilisées comme logements provisoires, puis transformées au 18ème siècle en maisons d’habitation en pierre. Un linteau de porte en grès était d’ailleurs daté de 1760.
Ces maisons ont une composition identique : on trouve au rez-de-chaussée une cuisine jouxtant la pièce d’habitation dans laquelle dorment les parents, et une étable repérable au fait que les murs internes ne sont pas recouverts d’enduit. Au 1er étage, un espace dortoir est réservé aux enfants tandis que l’autre partie sert de fenil et grenier.
A partir du début du 20ème siècle, cet habitat anachronique qui draine déjà les foules se dégrade peu à peu. La maison Wagner est désertée la première. Le 1er étage de la maison Weber s’effondre en 1931. Sa propriétaire, sous le choc, s’éteint peu après, âgée de 88 ans. Seules, les sœurs Ottermann continuent leur vie sous les rochers. Madeleine, l’aînée, décède en 1947 à 89 ans, et Catherine, la célèbre « Felsekaeth », sera pendant 11 ans la dernière troglodyte de Graufthal. Beaucoup de visiteurs se souviennent encore de cette dame qui aimait les accueillir chez elle.

Protection du site
En 1938, le site de Graufthal est classé parmi les sites et monuments naturels de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.
Les vestiges du couvent sont inscrits en 1984 sur l’inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ainsi que les Maisons des rochers en 1988. (Extrait de : www.maisonsdesrochers-graufthal.fr)



Reconstitution des habitations.


Graufthal : en premier plan le temple, et à l'arrière l'église.



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